Direction le Japon pour la cinquième aventure à l'écran de 007, et, ce qu'on pensait à l'époque, la dernière de Sean Connery. Nouveau réalisateur qui va à la fois insufler du neuf avec du vieux. Les ingrédients d'un typique Bond sont maintenant clairs et on les retrouve tous dans On Ne Vit Que Deux Fois. En même temps, c'est l'un des Bond les plus identifiable de la saga. Un réel style lui est insuflé notemment de par son contexte. La scène d'ouverture en impose et voit grand. Des capsules se font littéralement gober dans la stratosphère par une énorme fusée. On surfe sur la vague Guerre Froide et les tensions entre USA et URSS s'intensifient. Mais les rosbeefs, plus malin que les autres, supesctent plutôt le terroriste Blofield. Leur meilleur agent est sur le dossier... 007 qui se verra tuer avant le générique révélant le titre du film. Classique mais parfait en même temps.

Le spectateur voyage et passe en revue tous les clichés du pays du Soleil Levant. Sumos, ninjas, kimono, etc... On ne compte plus le nombre de James Bond girls qui passent à la casserole, Bond se fait plaisir et goûte les saveurs de l'Orient. Ce Bond a donc une véritable identié et on le doit en grande partie à Ken Adams, chef décorateur, qui va nous pondre l'un des plus grands décors du 7e art, et qui reste encore à ce jour l'un des plus grand repère de méchant. Le volcan qui camoufle la base de lancement terroriste est grandiose. 50 ans plus tard, voir 007 évoluer dans ce décor dantesque entre la centaine de cascadeurs, impressionne toujours. De nouvelles techniques, devenues cultes, sont également utilisées comme l'utilisation du trampoline lors des explosions. Le nouveau bébé de Q, même si dispensable à la trame principale, fait entrer "la petite Nellie" dans les gadgets cultes de l'agent secret.

On regrettera seulement les absurdités comme ce passage où Bond doit devenir un véritable japonnais. On lui colle sourcils et moumoute à ressembler plus à Jean-Marie Bigard qu'à un Jap'. Ensuite épilation de la tête aux pieds pour enfin se marrier à une autochtone. Un rite stratégiquement inutile, tout ca pour passer le garde dans le port de l'île qui ne verra que du feu malgré le fait que ce cher James fait 3 tête de plus que les autres. On a aussi déjà vu un Bond plus directe, faisant moins de chichis. Ca devient grotesque lorsqu'à la fin, Bond se retrouve avec sa dulcinée, avec tous ses poils qui ont repoussé en même pas 24 heures.

Malgré un scénario passable, ce typique Bond a de l'action à revendre et marque les esprits.
FlyingMan
7
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le 4 déc. 2012

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le 4 déc. 2012

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