Tarantino est un homme libre. A l'instar des nombreux conducteurs de caisses sixties filmées avec délectation et insufflant au spectateur le sentiment que les habitants de Beverly Hills roulent par pur plaisir sans aucune destination prévue, Quentin lui tourne pour tourner. Dans une liberté totale. Avec 90 millions de $ en poche.
Comme d'hab, il s'éclate avec talent, pompe et recycle des plans empruntés à toute l'histoire du cinéma tout en nous gratifiant de son royaume explosé de tarantinerie agrémenté ça et là de petons fétichistes assumés.
La tournure finale est le point faible de l'histoire, non pas pour des raisons morales comme déjà largement débattu mais parce que notre réalisateur n'a pas trouvé mieux comme retournement grand-guignolesque de situation. Situation qui aurait pu être un peu mieux exploitée à mon humble avis.
Chapeau pour finir aux deux lascars principaux qui enfoncent le clou dans leur carrière exceptionnelle.