Au secours ! (Allez plutôt (re)voir The Player)

Un caprice de petit garçon ou une branlette d’ado frustré… ? pourtant nous y sommes allés ouverts et plein d’amour.
Comme quoi dépenser des millions (95M$!!!) et s’offrir parmi les plus grands acteurs du monde (le film se laisse regarder grâce à DiCaprio (surtout) et Pitt) ne suffisent pas. Pas vraiment d’histoire ; pourtant les prémices de base étaient solides (un acteur devenu has been et sa doublure) et invitaient à en dire beaucoup sur Hollywood en particulier et l’industrie ciné en général.
Un film en forme de mec bourré (+ misogyne et raciste) accoudé au bar qui veut absolument te raconter ce qu’il sait d’Hollywood et te tape sur l’épaule pour que tu continues de l’écouter. Et toujours sa succession de clins d’oeil pour cinéphiles/supportersdeQuentin sur laquelle Tarantino a construit toute sa renommée.
Standing ovation de 5minutes à Cannes ? Le public a sans doute été euphorisé par la catharsis de la dernière grande scène (warning divulgacheur le clan Manson est pulvérisé contrairement aux faits réels et tragiques)

Vous voulez en apprendre sur Hollywood (puisque beaucoup parle de reconstitution « magistrale » de Hollywood) ?! Allez plutôt (re)voir The Player...