Tarantino fait du Tarantino, tout en faisant évoluer sensiblement son style. Moins virtuose dans ses dialogues et dans l'écriture scénaristique, il signe là peut-être son film le plus sage, avec une construction assez classique, loin des longues séquences très dialoguées et parfois interminables telles qu’il pouvait y en avoir dans ses précédents films. Ici tout est prétexte à rendre un hommage au Hollywood des années 50 et 60. Le film ressemble à une sorte de visite de musée réalisée à travers les yeux des deux personnages incarnés par Dicaprio et un Brad Pitt qui ressemble par moment à Robert Redford). Malgré un scénario assez linéaire, on ne s’ennuie pas, quelques scènes sont dispensables et auraient pu êtres supprimées… on n’en dira pas plus pour ne pas spoiler…. mais globalement, on retrouve tous les ingrédients, les marottes et les obsessions de ses précédents films mais racontés dans une histoire qui n’est au final qu’un conte.