D'habitude, je ne suis pas un grand fan du cinéma de Tarantino, techniquement époustouflant mais bavard (Les 8 Salopards, Pulp Fiction ...) et sans réelle profondeur, y compris sur les sujets les plus graves (Inglourious Basterds...).
Mais ce film-là est un pur délice.
Même si les commentaires énamourés de votre moitié sur les abdos de Brad lorsqu'il répare l'antenne sur le toit de Léo peuvent agacer, il faut reconnaître que le cinéma américain n'avait pas produit un tel duo depuis Redford-Newman. La complicité des 2 acteurs éclate à chaque scène. Di Caprio campe avec sobriété un acteur proche du déclin, et Pitt sa doublure attitrée, cascadeur vivant dans l'ombre de la star bientôt has been - oui, Brad réussit cet exploit.
La reconstitution de l'année 1969, tournant tragique des sixties (Easy Rider, festival d'Altamont) et crépuscule de l'ère des studios, est exceptionnelle, et le traitement de l'affaire Sharon Tate (émouvante Margot Robbie) ... original.
Presque 3 heures de plaisir absolu.