Once Upon a time... in Hollywood c'est la contemplation d'un monde fascinant mais révolu, c'est un film que nous regardons par pure nostalgie d'une époque disparue, paradoxalement je ne l'ai jamais vécu mais le film transpire cette époque autant qu'un Brad Pitt sur le toit d'une villa, torse nu et écoutant une chanson diffusée par Margot Robbie juste à côté, car soyons honnête deux secondes, la force de ce métrage réside aussi dans ce casting.
Ces longs voyages en Cadillac par Pitt faisant coucou à une jolie auto-stoppeuse, cette resplendissante M.Robbie se promenant à travers Hollywood sous un éclatant couché de soleil, DiCaprio assis confortablement sur sa bouée, casque à la tête, répétant ses répliques cinématographiques dans une sublime piscine privée. Les références cinématographiques coulent à flot tant elle sont explicites, Tarantino crie son amour de toutes ses forces pour ce cinéma.
Mais OUATIH c'est aussi une certaine mélancolie, cette peur d'être oublié, qui se rappellera de mon travail et pour combien de temps ?
Cependant OUATIH ne serait pas du Tarantino sans la violence qui va avec, c'est d'ailleurs l'un des points avec lesquels j'ai du mal avec ce cinéaste, mais je dois avouer qu'ici je me suis pris au jeu, cette scène finale est d'une jouissance phénoménale, le réalisateur rappelant à certain la réalité de la vie, tout ça parfaitement interprété par Brad Pitt qui remet en cause mon hétérosexualité.
Once Upon a Time... in Hollywood est un film que je reverrai à coup sûr, faisant partie désormais parmi mes œuvres préférés. C'est quelque chose qui se déguste la nuit en étant assis confortablement sur son canapé haut de gamme après une longue journée de boulot.