J’avoue apprécier One Piece. Je n’ai pas tout vu (780 épisodes et 13 longs métrages), ni tous lu (850 chapitres depuis 1996, vendus en 380 millions d’exemplaires). Né de la plume prolifique d'Eiichirō Oda, cette “somme“ nous conte les aventures de pirates, plus libertaires que forbans, dans un univers nautique. Les personnages principaux ont consommé des aliments magiques qui leur ont conféré des pouvoirs fantastiques, qu’ils perdent au contact de l’eau de mer. Pis, ils deviennent incapables de nager, situation handicapante pour des marins. Ainsi, le jeune capitaine Luffy a consommé le fruit du GumGum qui a fait de lui un homme caoutchouc.


Gold est le 13e film. L’animation faiblarde abuse de gros plans, de couleurs criardes et d’arrêts sur image. Les mouvements de foules sont rares et les décors simplistes, tout juste du niveau d’un anime de base. Le scénario ne brille pas par son originalité, la trame est immuable depuis le lancement de la franchise. Le navire Chapeau de paille aborde un territoire inconnu, il est attaqué et vaincu. Un membre de l’équipage est en danger. Luffy ne se laisse pas abattre, il n’abandonnera jamais son compagnon et luttera jusqu’à l’extrémité de ses forces. Il retourne affronter le boss, tandis que ses seconds défient ses acolytes. In extremis, Luffy parvient à vaincre grâce à l’intervention d’un personnage secondaire, ici un gamin. Rien de neuf sous le soleil. Pourquoi un tel succès ?


Il repose sur la personnalité de Luffy. Aventurier dans l’âme, il est insouciant et courageux, honnête (pour un pirate) et franc, joueur et joyeux, éclatant de rire à la moindre occasion. Il est doux avec les humbles et impitoyable avec les puissants. Surtout, il est fidèle. Chaque épisode est l’occasion de nouvelles rencontres. Luffy propose à ses nouveaux amis d’intégrer son équipe, respectant leur décision finale. Un seul bémol, la taille de l’équipage s’alourdit avec les années. Elle se compose, à ce jour, du triple sabreur Roronoa Zoro, du tireur d'élite couard Usopp, du cuisinier charmeur Sanji, de la navigatrice Nami, de l’infirmier renne Tony-Tony Chopper, de l'ingénieur war-machine Franky, de l'historienne polymorphe Nico Robin et du musicien squelette Brook.


Un dernier mot sur Gold. Après une enfance malheureuse, Gild Tesoro est parvenu à se rendre maître de l’or, au sens propre du terme, puis à créer une île flottante de casinos. Les joueurs ruinés, par tricherie, y sont réduits à l’esclavage. L’équipage du Chapeau de paille va batailler pour recouvrer sa liberté, en organisant un “casse“, un plaisant hommage au mythique Ocean Eleven. Comme quoi, l’or ne fait pas le bonheur !

Step de Boisse

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10

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