Ong-Bak
5.7
Ong-Bak

Film de Prachya Pinkaew (2003)

Critique N°19 : Never Hit A Woman !


  • Après le vol d'une statue de Bouddha dans son village, le jeune Ting va s'en aller à Bangkok pour essayer de retrouver le voleur. Drogues, prostitution, extorsion et violence vont accueillir le jeune Ting.


Noter un film de combat ou d'arts-martiaux c'est toujours compliqué. Parce que souvent, le spectacle est bien supérieur (ou intéressant) que le scénario. Et ici, ça sera évidemment encore le cas, mon avis sera donc (comme toujours) très subjectif.


Étonnamment, Tony Jaa était encore méconnu du public occidental jusqu'à assez récemment. Et même Ong-Bak qui est une belle démonstration de son art, n'a été vu que tard en Occident. Tony Jaa n'est d'ailleurs pas un excellent acteur, mais un excellent "perfomer" et on pourra le constater dans l'ensemble de sa carrière cinématographique.


Après un début de film intense avec l'épreuve du drapeau, les 15 prochaines minutes vont être molle comme un flan. Les acteurs thaïlandais ne sont pas spécialement intéressants ou charismatiques, avec un jeu assez fade et limite irritant.


Les scènes de combats vont être assez intenses et millimétrées, tout comme la course-poursuite du marché. En petite anecdote sympathique, on notera que la totalité des cascades du film ont été réalisées sans effets spéciaux ; les acteurs étaient protégés, mais les impacts étaient bien réels.


Le principe de ce genre de film, c'est de kiffer les scènes d'action. C'est comme la saga Fast & Furious, tu regarde pas pour le scénario, mais pour le fun de l'action. En ce point Ong-Bak est très bon et remplit son contrat. Mais quand même, le scénar ici est à la limite du ridicule et de la niaiserie, le montage va même nous faire nous demander si l'Asie et nous avons les même codes cinématographique ou si c'est juste ridicule.


Heureusement ce film de baston est nerveux, avec assez peu de câbles et des impacts qui te feront mal pour les pauvres figurants. Tony se blessera d'ailleurs plusieurs fois sur le tournage (rendant hommage à Jackie Chan qui passait pas un film sans se péter un truc). On notera quand même que les ennemis jouent en "tour par tour" plutôt qu'en brawl, et ceci est assez embêtant dans (tous) les films de baston.
A regarder en VO pour les courageux, installé dans son canapé et c'est partie pour 1h45 de cassage de crânes avec une magnifique BO de "Tragédie", et oui... Avoir Tragédie comme BO, ça fait forcément perdre des points.


Pour voir du beau Tony Jaa de la veine de Ong-Bak il y a aussi L'Honneur du Dragon. D'ailleurs, ne frapper jamais une femme devant Tony, et ça peut importe le film, ça fini souvent mal !

LaMoustache
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le 8 avr. 2018

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