La quintessence du vampire ou l'élégante solitude de l'excellence humaine.

Par où commencer ? Par moi ? Peut-être devrais-je en effet prévenir que le mythe du vampire m'a toujours fasciné. J'ai toujours attiré et souvent apprécié le vampire que ce soit dans la littérature, au cinéma ou dans les séries télévisuelles. Il me faut aussi préciser que je ne suis pas un adepte des œuvres contemplatives dans lesquelles réalisation et mise en scène sont censées suffire à tout dire, prétendent révéler bien plus que des actions et des mises en situation.


J'ai toujours cru que la puissance des mots ne s'exprimaient que lorsqu'elles éclairaient les actes des hommes, qu'ils ne soient que des personnages ou bien réels.
J'ai toujours pensé que les discours, et les regards pour ce qui concerne les œuvres visuelles semblaient souvent bien vide et prétentieux, lorsqu'un récit ne venait pas l'exemplifier. Simple phénoménologie égocentrique, qui ne devrait souvent rester qu'un outil au service d'une actualisation pertinente.


Mais fi de palabres, venons-en donc à ce film. En réalité, je vais continuer mon introduction un certain temps et j'espère ne pas trop vous ennuyer. Si cela peut vous rassurer je ne parlerai plus du moi, mais du mythe du vampire. Cette introduction est nécessaire je crois pour comprendre mon goût pour ce film, pour comprendre l'effet hypnotique de ce film. Pour la première fois depuis très longtemps, le film fini, je suis resté assez sur ma chaise durant le générique. Je ne le faisais avant que pour assister aux bonus comme ceux de marvel post générique, mais non là j'étais simplement encore hypnotisé par ce film.Ce film que je ne devrais pas tant apprécier et qui m'apparaît pourtant comme l'une des œuvres vampiriques les plus réussies au cinéma. Peut-être même LA plus réussie.


L'action y est minimaliste ainsi que sa narration. Mais il y a dans celle-ci comme l'aboutissement et la synthèse selon moi de la vision romantique du vampire. C'est la richesse du discours, en majorité implicite mais bien présent, qui éloigne l'oeuvre d'une contemplation vaine et donc de l'ennui.


Le dix-neuvième siècle est profondément romantique, il recrée le vampire pour lui donner une portée symbolique qui n'a jamais été aussi intense de toute l'histoire. Il garde d'abord son côté, effrayant surnaturel, avec Dracula et Nosferatu mais se diffère alors de l'ancien épouvantail, par la passion qui l'habite. L'orgueil qui est le principe essentiel du vampire n'est plus simplement un péché, il est aussi la source d'une fascination. C'est encore un péché mais celui des hommes qui s'élèvent. Qui est donc ce vampire, c'est l'aristocrate le noble, cet humain au-dessus des hommes. Une analyse marxiste souhaite à tout prix conserver son côté effroyable car le vampire leur apparaît comme l'aristocrate forcément associé selon ce point de vue au tyran. Cette vision réductrice de l'aristocrate et du vampire n'en permet pas moins l'exploration extrêmement intéressante et profonde du mythe du vampire. Mais la vision romantique contient en ses germes la fascination pour l'aristocrate cet être qui se tient au-delà des mesquineries du bourgeois ce nouveau modèle d'homme. Le renouveau du vampire sous la houlette d'Anne Rice renouvelle ce romantisme en accentuant la valorisation de cette supériorité. Si la très bonne adaptation d'entretien avec un vampire tente de placer Louis le vampire américain comme héros, cela reste une vision assez erronée de celle d'Anne Rice. Lestat est le véritable vampire, le véritable noble, celui empreint de la passion du dépassement, il apparaît à Louis comme un rustre, qui mange avec ses doigts, un personnage fascinant, désirable, mais grossier, comme pourrait l'être l'amant de Lady Chatterley. Jamais il ne pourrait considérer Lestat comme un noble. Mais c'est parce que Louis est un américain, un pur fruit de la société bourgeoise et capitaliste américaine, il a une vision américaine de la noblesse, celle du propriétaire terrien bourgeois, propriétaire sudiste des plantation. Le véritable aristocrate pré-révolution, et non le faux noble bourgeois parvenu, n'est pas un propriétaire de la terre au sens capitaliste, il en est véritablement le seigneur. Louis dans l'oeuvre d'Anne Rice est ainsi un dandy vain, délicat, un érudit. Tourmenté par son salut, tel un janséniste ou ce protestant européen qui se demande toujours s'il est destiné à la corruption ou s'il fait partie des élus graciés. Lestat fascine davantage Anne Rice qui en fera dans les œuvres suivante son véritable héros, il est l'homme passionné, qui croit en sa propre force, loin d'être un amoral, une certaine rédemption le préoccupe mais il croit fermement qu'il est de sa responsabilité de l'acquérir. La rédemption n'est pas le fruit d'une grâce arbitraire, mais un salut mérité grâce à son usage de libre arbitre.


Anne Rice, avec ces deux personnages, va cliver la vision du vampire en créant une dichotomie particulièrement féconde :
D'un côté le passionné indépendant au premier abord cruel et inhumain mais finalement plus humain, plus fort, et qui se découvre peu à peu, un être en perpétuel évolution, plein de nuance et de complexité. C'est un vampire qui se contrôle finalement.
De l'autre côté, le tourmenté, ce romantique bourgeois intransigeant, qui culpabilise sans arrêt d'être corrompu par le péché originel, symbolisé par sa nature de vampire. C'est un ascète préoccupé par les règles, par le soucis constant d'être vertueux. C'est le vampire manichéen, pour qui tout est noir ou blanc. Il refuse de tuer, mais lorsqu'il laisse libre court à sa véritable naturel, il est incapable de la contrôle et se transforme en monstre. Lorsqu'il tue, ce n'est pas par choix, mais par addiction. Il se transforme souvent en sérial Killer.


Ce duo de vampire est omniprésent dans les films ou les séries. Chez Anne Rice nous avons d'un côté Lestat et de l'autre Louis. Mais les séries actuelles télévisuelles use abondamment de ce duo. On notera les plus fameux :
_ Dans Buffy, Angel et Spike. Le premier qui acquiert son âme par la grâce de la magie mais finalement il lui suffit de goûter une fois au sang pour la perdre de nouveau. Le second ira obtenir son âme par ses propres forces, de sa propre volonté, par un effort constant et choisi.
_ Dans Vampire Diaries, Stephan et Damon. Le premier très similaire à Angel est le plus naïf et sympathique au premier abord mais se transforme en sérial killer très rapidement. Au contraire Damon lui navigue selon ses choix dans les nuances qui sépare le monstre et l'humain.
_ Dans True Blood, Bill et Eric. Le premier semblant d'abord gentil se transforme en tyran sanguinaire se prenant pour dieu. Le deuxième apparemment beaucoup moins altruiste se révèle le plus humain et le plus indépendant, ne cédant jamais son libre-arbitre face à sa nature ou à d'illusoires idéaux.


J'avoue personnellement avoir toujours préféré le second type au premier. Edward de Twilight tant détesté est d'ailleurs le représentant le moins nuancé du vampire torture, empli de culpabilité, le bien pensant.


Mais ce qu'apporte Anne Rice au personnage de Lestat, ce n'est pas que l'indépendance, la passion, la force, c'est aussi un goût pour l'art. L'art fort et puissant, et non l'art bourgeois de la décoration du dandy vain qui a la préférence de Louis. Lestat aussi rustre qu'il paraît aux yeux de Louis, est férocement passionné par la culture humaine. Ce n'est pas la nature humaine qui le préoccupe, que le potentiel créatif de l'homme. Peu importe la nature, elle ne lui semblera jamais aussi belle que les créations humaines, la science et l'art. C'est le noble accompli, qui construit sa propre force, sa propre culture, sa propre nature qu'il acquiert en assimilant ce qu'il souhaite garder de son propre chef. Alors que Louis semble aimer tous les hommes, parce qu'ils sont humains donc par nature respectable. Lestat lui ne s'intéresse qu'à ceux qui savent s'élever, qu'à ceux qui finalement élève l'humanité au-delà d'un état de nature.


Voilà j'ai fini de parler d'autre chose que du film, je présente encore mes excuses pour ceux qui ne souhaitait lire que mon avis très concret sur le film. J'y viens donc.


Only lovers left alive va synthétiser toutes ces influences dans l'image d'un vampire qui réunit ce qui nous fascine tant chez le vampire. En apparence, mais en apparence seulement, on pourrait croire qu'ici Adam représente le premier pendant du vampire d'Anne Rice et son âme sœur Eve le second pendant. Mais c'est passer à côté de ce qui fait la richesse de cette nouvelle vision du vampire. Adam représente l'évolution ultime peut-être du vampire romantique.
Le vampire est ici présenté comme un artiste, la majeur des parties des vampires dans ce film seront des grands artistes ou amateurs d'art. C'est aspect des personnages est très présent, et on le ressent profondément à la fois par la mise en scène, par le décorum, par la réalisation mais aussi et peut-être encore surtout par une fascinante bande-originale. Celle-ci donne à chaque instant une atmosphère au film qui ne pousse pas à la contemplation, mais qui donne sens au personnage, au vampire.


Le vampire est aussi l'aristocrate, cet homme supérieur. Et diantre que le jeu des acteurs l'exprime à la perfection, que ce soit Cate Blanchette ou Tom Hiddleston, il sont cette élégance incarnée. Cette supériorité aristocratique fruit d'une culture au summum de la civilisation. C'est la perfection du dandy. Il y a dans le jeu des acteurs une économie de mouvement quasi surnaturelle, une économie de geste mais aussi une économie de mots, un phrasé concis, clair, élégant. Un rapport des corps entre eux empreint de grâce. La photographie du film, notamment lorsque l'on aperçoit les deux amants en plan fixe, immobiles dormant l'un à côté de l'autre, ajoute à cette grâce surnaturelle, mais aussi quand ils bougent l'un et l'autre à l'unisson suivant le principe scientifique d'intrication quantique. Ce sont des artistes oui, mais ils en sont eux-même devenus des œuvres d'arts, achevant leur propre humanité dans un total contrôle de leur corps et de leurs mots. La caméra nous livre un regard toujours claire, fixe ou mouvement, mais sans une hésitation, d'une netteté implacable. (bien que personnellement j'ai été un peu effrayé au tout début du film par le mouvement de la caméra tournant sur elle-même vue de haut, je dois avouer que les premières secondes du film m'ont provoqué un désagréable tournis, mais cela ne s'est plus reproduit par la suite)
Il n'y a donc ici nulle besoin d'une action, d'une transformation physique pour inscrire dans le cœur du spectateur le charisme et le surnaturel du personnage vampirique. Deux scènes de quelques secondes à peine nous laisse entrevoir la rapidité surnaturelle de ces êtres. Quelle force de sobriété.


Et si ces êtres sont ainsi si particuliers si fascinant, c'est qu'ils sont dans ce film l'aboutissement, l’achèvement du meilleur de la culture humaine. Ce sont des érudits, tous sont passionnés par les arts dont ils ont une connaissance encyclopédique et pour lesquels ils ont un goût plus que prononcé, quasi monomaniaque. Et la culture omniprésente dans ce film apporte cette touche d'élégance et personnellement d'humour. Les références aux classiques, aux grands artistes sont extrêmement nombreuses, jusqu'à jouer des petites hypothèses notamment sur la véritable identité de Shakespeare. Tous ces grands artistes semblent vivre encore à l'intérieur de ces vampires, leur art habitait ces êtres et parfois davantage encore mais je vous laisse le découvrir dans le film. Je crains malheureusement que nombre de personnes ne sachent apprécier à leur juste valeur ces multiples références, qui donnent tout leur sens à ces personnages, au symbole du vampire, je crains que beaucoup ne s'arrêtent aux plus évidentes, et ne voient même pas forcément la richesse des références évidentes. Tous connaissent Shakespeare et Marlowe, ce dernier au moins de noms. Mais sauront-il replacer ce dernier dans son contexte, sauront-ils l'humour qui ressort du film sachant qu'on a beaucoup glosé sur la rivalité de ces grands auteurs du théâtre shakespearien et qu'on a beaucoup remis en question l'existence réelle de Shakespeare qui ne serait que le masque d'un autre écrivain ? Et celle-ci est la référence amusante, la plus évidente, de nombreuses autres parcourent le film et lui ajoutent un humour subtile, de lettré.


Il peut donc alors apparaître qu'on aurait là, toujours l'image limitée du vampire érudit, bourgeois snob représentant entre autre par un Louis. D'autant plus que notre héros vampire est ici torturé, suicidaire. La solitude accompagne le vampire, et l'on voit finalement très peu d'humains dans ce films qui se centrent sur ces vampires souvent enfermés chez eux dans leur solitude. Et lorsqu'il se ballade c'est dans un détroit déserté. Le héros plus que les autres vampires semblent fuir tout contact avec autrui, en particulier avec les humains. Mais quand cette solitude, cette tourment est causé depuis Anne Rice par la culpabilité, l'angoisse du salut de son âme, ici la cause est tout autre. La source de cette angoisse est lié à la rébellion d'un Lestat contre la médiocrité des masses. Ce qui le désespère ce n'est pas sa propre nature, mais le choix de trop d'hommes d'opter pour la médiocrité. De détruire le pays, comme Lestat, notre héros admire tout ce qui fait la civilisation, l'art certes mais aussi les sciences, ce qui pousse l'homme à mieux comprendre le monde. Ainsi Adam, figure christique quasi-christique par moment, désespère de l'humanité qui a abandonné les perspectives scientifiques d'un Tesla. Une source d'énergie électrique qui n'aurait pas besoin de fil. Il est d'ailleurs extrêmement amusant de constater que cette fascination pour Tesla, on la retrouve dans la série Dracula qui vient de sortir, le vampire dans celle-ci souhaite faire tomber l'institution haïe en détruisant son économie grâce à cette technologie. Mais le monde d'aujourd'hui désespère Adam, les scientifiques n'oeuvrent plus pour la science mais finissent comme tous les hommes par détruire le monde qui les entoure. Œuvre désespéré que ce film qui nous présente notre monde, comme un lieu qui tue toute aspiration à l'élévation de l'homme par la civilisation, la culture. Le monde actuel semble être l'ennemi de la culture, l'artiste qui devient célèbre est voué à tuer son potentiel artistique. Et le vampire qui est l'aboutissement de la culture, n'a plus sa place dans ce monde qui le rejette. Vous comprendrez pourquoi le vampire semble ne plus pouvoir exister, avoir sa place dans ce monde. Je n'ai pas envie de trop dévoiler les quelques éléments scénaristiques. C'est un monde en perdition, et Détroit devient le symbole de cette perdition, on nous présente cette ville comme symbole du devenir de la civilisation. On sait à quel point cette ville semble s'empêtrer dans la misère, la décadence humaine y règne, la série The Wire ne cesse de vouloir l'exposer. Mais plus encore la référence au documentaire Sugar Man semble ici intéressante. Le chanteur rodriguez présenté comme un artiste maudit vivant dans la misère dans un Détroit délabré, déserté, pollué.
Il y a d'ailleurs un autre point très intéressant, j'ai déjà mentionné qu'une analyse marxiste a eu tendance à circonscrire l'homme orgueil à l'idée de l'aristocrate. Le côté effrayant et fascinant du vampire qui existe toujours, c'est celui du tyran, de l'homme qui a tout les pouvoirs et contre qui la personne normale ne peut résister et doit subir sa loi, son joug. Mais le cinéma actuel d'effroi préfère une figure totalement opposé de l'horreur, celui du zombi. Elle est fondamentalement opposé car le zombi n'est pas le tyran, unique et omnipotent, c'est la masse, la foule. C'est la peur de l'homme qui cède à la médiocrité, la peur de tous ces anonymes, ces inconnus, la méfiance de l'autre par principe, et non de celui qui s'élève. Or, c'est ce qu'a très bien compris, le réalisateur et le scénariste, puisqu'Adam mentionne toujours cette masse d'hommes mesquins et médiocres qui le déprime tant, les zombies. Un terme qui l'emploi avec une répugnance quasi-Nietzschéenne, c'est le surhomme qui vit de dégoût pour l'homme qui sur la corde tendue entre l'animal et le surhomme se complaît à rester du côté de l'animal, au lieu d'être cet être, cet artiste supérieur de culture qui s'adonne à la création et au dépassement de soi-même.


C'est la force du film de synthétiser toutes ces influences de réussir à condenser dans un personnages toutes ces visions du vampire romantique, de l'artiste maudit, du désespoir apathique du dandy vivant dans un monde décadent. Les autres éléments caractéristiques du vampire restent présent, même s'ils ne sont pas le sujet principal de ce film. Notamment le thème de l'ivresse, il y a cette ivresse inspiratrice du sang pour les vampires. Une ivresse productive pour certains personnage, et pour celui d'Ava on retrouve l'ivresse addictive, l'image du vampire incapable malgré tout de ce contrôler car incapables de résister à ses pulsions, à ses addictions. Le jour est toujours un ennemi et de multiples détails viennent encore s'ajouter à cela.


Je ne vais pas m’appesantir sur les autres points, les multiples symboles comme celui des deux personnages principaux Adam et Eve, sujet de la création, de l'attirance pour la connaissance, du départ de l'état naturel vers celui de civilisation.


Ainsi ce que j'ai essayé de montrer dans cette critique, c'est que la grande force, la puissance de ce film est de renouveler la vision du vampire, en le définissant à travers une synthèse romantique d'une richesse sans précédent. Et c'est ce qui fascine malgré l'absence d'action. Comment le fait-il, j'ai donné quelques indications générales, mais il faut voir le film pour voir les mille et un détails qui permettent à ce nouveau vampire de prendre vie. Une montagne de détails à chercher du côté des dialogues, des gestes, du décors, des sous-entendus, des pauses, des regards....
Si vous être vraiment fasciné par le vampire, je pense que vous ne vous ennuierez pas malgré l'absence d'action, la lenteur du film, parce qu'il est d'une densité symbolique inouïe.


Je rajouterai une dernière chose, beaucoup pourraient craindre de ne pas apprécier la peinture si fataliste et sombre de notre société, ce que je comprendrais. Mais moi qui déteste les visions pessimistes, tout ce qui semble destiné et irrémédiable, moi qui aime entre-apercevoir une lueur d'espoir, j'ai pu me raccrocher à celle-ci. On n'en parle peu, mais elle existe bel et bien, et c'est le titre du film qui nous la livre, et je ne suis pas contre une telle lueur d'espoir ! Et franchement réhabiliter l'idée d'âmes-soeurs à l'aide de la référence au phénomène scientifique d'intrication quantique, plus vulgairement décrit par Einstein comme une "action surnaturelle à distance", c'est fort. Et rien que pour ça, je vais maintenant pouvoir essayer de convaincre les gens que l'âme soeur existe !

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le 25 févr. 2014

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Vy Ty

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