Si on aime Only Lovers Left Alive, c’est avant tout pour son ambiance. D’abord dans sa manière de s’approprier le film de vampires. Pas tant parce qu’il joue avec les codes du genre, même s’il se révèle plutôt amusant (les personnages immortels, qui s’appellent Adam et Eve, auraient inspiré certains des plus grands génies de la littérature et de la musique), mais davantage parce qu’il s’inscrit pleinement dans le romantisme inhérent au genre. Sa puissante atmosphère, on la doit aussi à la façon qu’a Jarmusch de filmer Tanger ou Détroit. Et le choix de cette dernière apparaît d’ailleurs particulièrement judicieux avec ses décors post-apocalyptiques et ses commerces abandonnés. Une ville fantôme en somme qui tend à montrer la décrépitude de notre monde, que les personnages ne cessent de souligner (ils appellent les humains des « zombies »).

Mais alors, Only Lovers Left Alive inquiète un peu quant à ses intentions. En tout cas dans sa première partie. Que nous dit Jarmusch à travers le personnage d’Adam qui reste cloîtré chez lui à accumuler des objets du passé (celui-ci ne veut même pas se mélanger avec les humains, ni même...

(lire la suite de la critique sur mon blog, à l'adresse ci-dessous)

Créée

le 3 oct. 2014

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