Oh, les guerres de gangs, ça m'a toujours parlé. La fougue de la jeunesse, la sensation d’appartenir à un groupe, l'esprit de rébellion, le désespoir de n'avoir aucun avenir, la rivalité, les amitiés fortes. Bon, on a un peu de tout ça, mais tout est trop dilué dans un rythme bien trop contemplatif. Les greasers (gamins des quartiers pauvres, blousons noirs, cheveux gominés...) sont en guerres contre les socs (pour social), des gamins des quartiers riches. Bien sûr tout n'est pas si simple quand Ponyboy, notre personnage principal, s’éprend de Sherry, une fille socs. Ça devient encore plus compliqué quand Johnny, le meilleur ami de Ponyboy, tue un socs lors d'une confrontation. Les deux amis doivent donc se cacher des autorités et des socs. Les personnages ne sont pas mauvais, mais se focaliser sur les plus "gentils" (pour ne pas dire mièvres) donne un manque de rythme à l'ensemble du film. Et musicalement le film aurait pu faire tellement mieux, avec les chansons de l'époque... Malgré tout il se suit sans déplaisir, il contient ses moments forts et ses beaux messages.