The big Oh !
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Il y a deux façons de représenter l'immensité d'un monstre au cinéma : le filmer en pieds au milieu d'un décor qui semble tout d'un coup petit à côté de lui (King Kong en haut de l'Empire State Building, Godzilla qui passe au travers des gratte-ciel, le T-Rex face à une station service) ou le filmer de très près de sorte que ses dimensions fassent l'effet d'être trop imposantes pour rentrer dans le cadre. Comme dans la saga Transformers, c'est cette seconde option qui est ici largement privilégiée. Et comme dans la saga Transformers, elle produit souvent un manque de lisibilité à l'écran ; autrement dit, on ne sait pas toujours bien ce que l'on est censé être en train de regarder.
Mais là n'est pas le plus grave. Le plus grave, c'est de partir d'un scénario original (car Pacific Rim a ce mérite, exceptionnel par les temps qui courent, de n'être l'adaptation d'aucun roman, comic ou série TV) mais de ne rien épargner au spectateur des habituels "incontournables" du film d'action de base : le héros en caricature de jeune casse-cou qui a du mal avec l'autorité et veut venger le frangin mort, sa rivalité avec un crétin qui le jalouse, la scène de réconciliation entre ce dernier et son père, la séquence d'action improbable pendant laquelle il va parvenir, avec son robot ancienne génération, à éliminer à lui tout seul les monstres qui viennent d'exploser trois robots plus performants et pilotés par des gars qui ont plus d'expérience que lui, le plan final sur les deux survivants qui ne laisse aucune équivoque sur le fait qu'ils vont finir ensemble. Jusqu'à la mini scène planquée dans le générique de fin qui permet de placer une dernière vanne complètement débile, on a la totale !
Des robots géants qui se battent contre des monstres, c'est typiquement le genre d'idée qui déclenche comme un feu d'artifice dans ma tête d'adulescent. Après avoir rongé mon frein pendant des mois, c'est excité comme un gosse qui j'y suis allé, pour en ressortir plus de deux heures plus tard migraineux et particulièrement déçu devant ce blockbuster que j'ai finalement trouvé bruyant, parfois brouillon et souvent cliché.
Créée
le 13 juin 2016
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