Pale Rider, le cavalier solitaire par Bung
Clint Eastwood est devenu une icône grâce à ce genre de rôle de Blondin solitaire et énigmatique, écumant l'ouest de son visage sculpté par les vents du désert.
Il est, dans ce film présent, un Révérend échouant, par hasard ou non (le mystère est entretenu au début et tout à fait volontaire), près d'une communauté en difficulté devant un groupe bien plus fort qu'eux.
La base déjà assez basique, le traitement n'en décollera malheureusement pas et là où dans L'Homme des Hautes Plaines le caractère mystique et ambigü du personnage principal était fascinant, autant le personnage du Révérend ici "développé" manque d'épaisseur et d'intérêt.
L'histoire, donc basique, d'un étranger débarquant dans une comunauté et qui décide de l'aider, et qui y réussit, ne décolle pas, et le seul élément pouvant donner de l'épaisseur (le Révérend, est-il un fantasme ou une personne réelle ?) n'est pas exploité. Rien à dire au niveau technique, tout le monde y croit et participe correctement à l'histoire, mais le film est au final banal.