Aux antipodes de la famille sourde-muette qui bêle du conformisme, le match musclé qui oppose Foïs et Laffite dynamite l’humour français. La comédie réinvente sans zèle le modèle national. Elle décapite le ton dont nos entrailles s’étaient accommodées. À la manière d’un Truffaut qui fustige la tradition de la qualité du cinéma bleu-blanc-rouge, les auteurs du Prénom, dont on ignorait les crocs, assassinent la bienséance. Leurs gags vont loin. Ils distancent les tabous, sans échapper à des facilités d’écriture consternantes (la grand-mère en chaise-roulante aérophage, ce n’était déjà pas drôle la première fois). On les pardonne car le rythme reste constant, sans oublier d’égrainer quelques jolis visuels tourbillonnants. Rien ne transcende l’esprit, toujours mauvais.
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