Paperman
7.7
Paperman

Court-métrage d'animation de John Kahrs (2012)

Voir le film

Halala... on dirait que c'est un peu à la mode ces courts dessins animés muets qui privilégient le côté 'magique'.

Un peu comme "The fantastic flying books of Mr. Morris Lessmore" (quoique je ne sais plus si c'était muet, mais en tous cas c'est le même ton). On a une situation simple et une résolution de péripétie trooop mignonne et tant pis si cette solution est débile! Bah oui, le gars il bosse en face de l'immeuble de sa dulcinée, c'est quand même mieux de lui envoyer un avion en papier que de sortir jusque là? Quand bien même, si il ne la voit pas aujourd'hui, il la verra demain non? En fait, si l'univers avait été présenté comme étant un peu plus surréaliste, ça ne m'aurait alors pas dérangé...

Donc les enjeux et les conflits ne sont pas vraiment intéressants. Et quant à ce ton 'mimi tout plein de bonheur' à la Amélie Poulain, ça m'emmerde parce que finalement ça ne raconte rien. On étire juste une situation surréaliste et mignonne. C'est un peu comme le misérabilisme mais à l'envers : au lieu d'insister sur le malheur on insiste sur le bonheur (la musique le rappelle bien).

La mise en scène est par contre assez réussie. Les mouvements, certainements assistés par ordinateur, sont un peu froids, mais la lumière est plutôt jolie et le découpage fonctionne. Les gags visuels aussi d'ailleurs.

Bref, un court intéressant visuellement, mais au scénario assez creux.
Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 30 janv. 2013

Critique lue 474 fois

4 j'aime

3 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 474 fois

4
3

D'autres avis sur Paperman

Paperman
Link
4

Deux minutes trop long

Comme grand nombre de courts métrages, 'Paperman' souffre du syndrome "faut qu'il fasse plus de cinq minutes, sinon il ne sera pas pris au sérieux". Mais s'il s'était fini à 4 min 19 s, ce court...

Par

le 30 janv. 2013

28 j'aime

Paperman
Gand-Alf
8

Falling in love.

En quelques petites minutes, "Paperman" parvient à retrouver le charme, la fantaisie, le sens de la poésie que les studios Disney peinent à intégrer à leurs blockbusters depuis un sacré bout de...

le 11 déc. 2012

21 j'aime

Paperman
Satané
3

Quelle ringardise !

Plus j'assiste à des courts & plus je m'aperçois, à l'instar des autres milieux envahis par la masse populaire, que la décrépitude va croissante, en particulier dans l'animation. Ici Disney reprend...

le 1 févr. 2013

15 j'aime

22

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55