L’analogie de Parasite avec la précédente palme d’or, Une affaire de famille, est évidente. La pauvreté, la marginalité, la tromperie et l’indéfectibilité des liens familiaux, tout comme dans le Kore-eda, sont au coeur du dernier film de Bong Joon-ho. Mais le réalisateur sud-coréen, comme toujours, ne peut s’empêcher d’entremêler les genres. Parasite est donc tour à tour une comédie (comme souvent chez Joon-ho, c’est le versant le moins convaincant), un thriller (très efficace), un drame, et enfin une chronique sociale.
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le 22 juin 2019

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François Corda

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