Après deux escapades américaines (Snowpiercer : Le Transperceneige et Okja), sélectionné au Festival de Cannes en 2017), Bong Joon-ho revient en Corée du sud et retrouve la compétition cannoise en 2019 avec son nouveau long-métrage, Parasite. Film qui lui vaudra rien de moins que la fameuse Palme d'or, et à l'unanimité s'il-vous-plaît. Le début d'une farandole de prix dont 4 oscars (meilleur scénario original, meilleur film étranger, meilleur réalisateur et meilleur film) et le césar du meilleur film étranger. Une moisson phénoménale doublée d'un énorme succès public.
Raté à sa sortie en salle faute de temps, je découvre le film après son incroyable parcours, fort de sa réputation de chef-d'œuvre. Mais si Parasite a d'énormes qualités, il ne m'a pourtant pas fait figure de classique instantané. Je reconnais volontiers la force du scénario de Bong Joon-ho (et notamment sa capacité à mélanger les genres, à jongler entre comédie, suspens et tragédie, tout en étant critique à l'égard de son pays) et de sa mise en scène, ainsi que l'interprétation sana faille de l'ensemble du casting. Malgré tout, il m'a manqué quelque chose, un supplément qui aurait fait de Parasite un incontournable. C'est déjà un très bon film. Peut-être que mes attentes étaient disproportionnées ?