Les vacances collectives au soleil ou comment être seul au milieu de ses congénères. Valéry Rosier déroule son Parasol dans un style mi-amusé, mi-mélancolique entre la radicalité d'Ulrich Seidl et la jovialité de Jacques Tati. L'oeil de documentariste du belge Valéry Rosier fait mouche, cadrage et montage sont on ne peu plus remarquables. L'argument tient cependant sur la largeur d'une carte postale, divisé en trois récits tracés en parallèle sans jamais se rencontrer. Amertume et tourments au programme pour les personnages du film qui enchaînent les déceptions et les (toutes) petites joies. Le cinéaste ne démontre pas une tendresse particulière pour eux mais au moins ne les juge t-il pas pathétiques, tendance que l'on retrouve souvent chez le réalisateur autrichien cité plus haut. On aimerait beaucoup voir Valéry Rosier sur une histoire plus construite et structurée car il y a talent visuel certain chez ce metteur en scène très remarqué pour ses courts-métrages.

Cinephile-doux
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le 10 déc. 2016

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