Quand la photographie sublime le cinéma

J' ai honte, je n' avais jamais vu ce film . Peut-être parce que je me méfie des palmes d' or à Cannes ... Mais là , disons-le tout de suite , on passe très très près du chef-d' oeuvre ! A savoir: un film qui ne ressemble à aucun autre et dont on savoure chaque moment . Dès les premières images , on sent une ambiance particulière, proche de la photographie voire de la peinture . L'écran devient le cadre puis le sujet apparaît . Ce bonhomme improbable, sorti de nulle part , casquette rouge vissée sur la tête , nous accapare de son silence , de ses pensées . On est pris par le film qu' on aurait cependant et c' est un paradoxe , voulu voir finir plus tôt ... Wim Venders a peut-être voulu pousser à bout le spectateur , contrebalancer une heure sans parole par trois quarts d' heure d' expiation verbale : on lui pardonnera comme le choix de Nastassi Kinski pour incarner Anne quand une inconnue de talent aurait fait l' affaire . Gardons en souvenir les deux derniers plans , cette photographie à la '' Kodachrome '' survitaminée et la performance d' acteur inoubliable d' Harry Dean Stanton .

hunter008
9
Écrit par

Créée

le 14 avr. 2020

Critique lue 120 fois

hunter008

Écrit par

Critique lue 120 fois

D'autres avis sur Paris, Texas

Paris, Texas
Velvetman
10

C'est la fille.

Paris Texas, c’est l’existence d’un terrain vague au milieu de nulle part, une contrée vide de vie qui ne demande qu’à reconstruire les péripéties d’un passé lointain et oublié. Derrière un accord...

le 23 févr. 2015

152 j'aime

12

Paris, Texas
Dilettante
5

La fin justifie t-elle la moyenne?

Il est vrai que Paris, Texas est esthétiquement irréprochable tant les plans sont magnifiques. Malheureusement, le temps semble se figer lorsqu'on regarde un film aussi vide de vie ! Les scènes sont...

le 20 sept. 2011

85 j'aime

5

Paris, Texas
Grard-Rocher
8

Critique de Paris, Texas par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Au Texas, dans l'immensité et l'aridité du désert, suivi du regard par un vautour, marche sans but un homme vêtu d'un costume de ville et d'une casquette avec pour tout bagage une gourde d'eau...

70 j'aime

9

Du même critique

La Maison du docteur Edwardes
hunter008
5

Quand le suspense fait Pschitt !

Une clinique psychiatrique privée ... une passation de pouvoir entre un ancien et un nouveau directeur, une jeune médecin passionnée par son travail dans un lieu confiné , entourée exclusivement de...

le 10 juil. 2020

3 j'aime

Un air de famille
hunter008
2

Tranche de vie

Ma note paraîtra sévère mais elle ne fera sûrement pas baisser la moyenne ... de Cédric Klapisch dont la quasi totalité des films dépassent largement le score élogieux de 6 sur Sens critique .'' Un...

le 30 janv. 2020

3 j'aime

Le Transporteur 3
hunter008
7

Critique de Le Transporteur 3 par hunter008

Rares sont les sagas cinématographiques qui se maintiennent à niveau . Avec celle du transporteur , on en a pour notre argent . La recette ? garder l' acteur qui a incarné initialement le héros ...

le 27 avr. 2022

2 j'aime