Tippi tente, mais se fait démonter ©

J'aime beaucoup Hitchcock. Mais là, mmm, nan.
Le pitch de départ était plutôt séduisant, la jaquette parlait de "paroxysme en matière d'angoisse"; le tout par ce cher Alfred, dont je continue à (re)découvrir l'œuvre immense; nan, je m'y attelai vraiment comme à une entrecôte-frites.

En plus, comme j'avais apprécié Sean peu de temps auparavant (The Offence), je me disais : ça se trouve je m'étais pas rendu compte, mais en fait c'est un super acteur et je vais de nouveau en être témoin !
Et... Bon... En fait, Marnie c'est une nouvelle preuve que Sean jeune c'est quand même pas ça, hein... Et alors Tippi Hedren, même en essayant assez fort, j'ai échoué à la supporter. Je ne comprends pas.
Heureusement qu'il y a Diane Baker, mais bon, ça ne suffit pas à contrebalancer la mauvaise performance de ses camarades...

L'histoire est prévisible comme une note de Senscrit sur un Chaplin, et les allusions sexuelles (à raison d'une toutes les cinq minutes environ, facile) sont aussi subtiles que Patrick dans Bob l'éponge (sacré Alfred...)
La musique de Bernard Herrmann a choqué mes tympans (surtout le gauche, qui grésille maintenant de temps à autre) : ça va, on a compris que c'était un moment fort, là, pas besoin de violons à 30000 décibels coup sur coup...
Ouch, et donc d'habitude ça ne me gêne pas trop, mais comme là j'ai trouvé l'ensemble vraiment moyen, du coup les effets spéciaux, tout ça, ça m'a frappé comme étant particulièrement ridicule...
J'ai failli mettre 6, mais comme je hiérarchise, aussi, 6 c'était trop...


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