Passengers s’annonçait comme un des gros film de science-fiction de l'année 2016, enfin la promotion nous balançait ça, mais vu la réception mitigée du film ça pouvait sentir le pétard mouillé, la fausse illusion... ouais non du coup la vraie illusion, car logiquement si on est illusioné c'est que c'est pas bon non ? 'Fin bref, j'en attendais rien de spéciale de cette love story dans l'espace et j'en ressors avec une très agréable surprise.
Nous voilà donc devant une simple love story portée par un duo qui en agace plus d'un il me semble, Chris Pratt et Jennifer Lawrence ça commence à faire trop, on les voit encore et encore depuis quelques années mais personnellement sans les adorer ils ne me gène guère plus que ça. Puis le duo fusionne bien pour cette histoire classique propulsée dans un environnement bien moins classique, si le fond est donc basique, la romance qui connait ses hauts et ses bas pour finir en apothéose, c'est donc bien l'originalité du cadre qui l'emportera.
En effet Morten Tyldum qui a connu un bon succès avec son précédent Imitation Game nous emmène dans l'espace pour un huis clos romanesque et qui ne manque pas d'épiquicité.
(SI JE VEUX INVENTER DES MOTS JE FAIS CE QUE JE VEUX OK ?! C'MA CRITIQUE !)
Fort agréable visuellement, de par ses décors lumineux et ses effets effets spéciaux super bien foutus, qui ne manque pas de glisser des clins d’œil évident à Kubrick d'ailleurs. Je suis vraiment tombé sur une bonne surprise. Surprise qui sans être stupéfiante non plus, calmons nous le vaisseau, est tout de même très plaisante.
En bref, ouais parce que bon j'ai pas la foi de traîner le discours, techniquement c'est assez classe, castinguement c'est plus que respectable et intimiste en plus, on retrouve cinq gros noms qui sont dans la rubrique casting de la page si t'as pas la flemme de te bouger la souris... Puis scénaristiquement c'est en partie originale, le contexte l'est, la relation moins, mais ça marche fort bien et je vais me répéter et même moi ça va me soûler donc je finirais sur un traditionnel "voilà..."