7.5 (9 pour le visuel, 6 pour la trame): Perdus dans l'espace
Le Starship Avalon a quitté la Terre pour un voyage de 120 ans vers un monde inconnu où plus de 5000 volontaires vivront une nouvelle vie après des années de léthargie. Or, Jim, l'un des passagers, est sorti de son sommeil 30 ans après le départ. N'ayant comme seuls compagnons qu'un androïde barman ainsi que les voix de l'ordinateur central, une présence plus proche lui manque. Et pourquoi donc ce réveil prématuré?
Voyage vers d'autres horizons: un rêve apparemment inaccessible rendu possible. Mais à quel prix? La tentation vaut-elle vraiment le coup? Ces questions laissées sans réponse par la bande-annonce pouvaient promettre une redécouverte intersidérale. Si niveau visuel et effets spéciaux, l'immersion dans cette prison nonagénaire est assez sidérante, l'aspect écriture est plutôt banal: l'on revit certaines séquences proche de seul sur Mars et les références à 2001 l'odyssée de l'espace sont frappantes: la forme du vaisseau, la domination informatique sur l'humain et le rythme plutôt lent.
Seulement le dernier quart-d'heure, en dépit d'une impressionnante séquence aquatique déçoit quelque peu et l'issue ne surprend guère rappelant trop de films passés. A voir néanmoins pour les effets visuels et Michael Sheen, qui en androïde va rappeler son illustre homonyme d'Aliens.
PS: Jennifer Lawrence est magnifique mais impossible d'en dire le moindre mot...