Cinéma passion
Jerzy, un metteur en scène polonais, cherche à reconstituer des tableaux célèbres de Rembrandt, Goya, Delacroix et d’autres dans un studio de cinéma mais est sans cesse insatisfait de l’éclairage...
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le 7 juin 2015
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A date le film de Godard le plus "esthétisant", ou tout au moins le plus concerné par une beauté "conventionnelle" de l'image, "Passion" frappe le spectateur par son effet de bric-à-brac déroutant, mais, évidemment, construit avec toute la maîtrise habituelle du démiurge suisse : Godard propose un film où il y aurait d'un côté le monde réel du travail et, de l'autre, le spectacle fictif de l'amour. Ou d'une part le documentaire et de l'autre la fiction. Mais si tous les conflits du quotidiens apparaissent comme rongés par la passion, les scènes de tournage de la superproduction interviennent en contre-point comme autant de gros plans pleins d'une émotion dont les scènes de l'action "réelle" seraient presque privées, tant les personnages se contiennent et gardent leurs sentiments à l'intérieur d'eux. [Critique écrite en 1982]
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Créée
le 18 juil. 2016
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