Ça ne paye pas de mine, mais c'est bel et bien fendard...

J’étais sceptique avant même de visionner le film, mais après coup, comment ai-je pu douter du tandem britannique Simon Pegg/Nick Frost ?

Paul est en effet un film ô combien plaisant, mais aussi surprenant ; cette réalisation de Greg Mottola s’avère donc être un récit humoristique de science-fiction des plus réussit, ce qui ne semblait pourtant pas acquis.

En ce sens, nous retrouvons là nos deux joyeux lurons dans la peau de Nerds en virée aux États-Unis, à l’occasion du Comic Con ; jusqu’ici, on observe intrigué leurs tribulations tout juste sympathiques, puis vint Paul.

Dès lors, l’apparition de cet Alien tout bonnement excellent va transformer le long-métrage en une succession de gags, dialogues et situations tous et toutes brillamment mis en scène ; de même, l’humour parvient à verser aussi bien dans le potache que dans le subtil, le toute grâce à sa galerie de personnages oscillants avec brio entre douce folie et réalisme.

Ces derniers sont donc pour le moins attachants, d’autant que côté interprétations on ne dénombre aucune fausses notes ; mais la cerise sur le gâteau est sans conteste Paul, qui apparait comme étant un protagoniste central des plus travaillé, nous réservant son lot de surprises et autres répliques bien sentis.

Le visionnage du film est ainsi un régal, et ce jusqu’à son ingénieux dénouement ; l’humour et les multiples références auront donc de bout en bout fait mouche, et l’on quitte à regret le petit homme vert et ses acolytes, en espérant les retrouver très bientôt.