Une jeune étudiante oisive accepte un drôle de marché : veiller sur son cousin, atteint d'un mal incurable, en échange d'un voyage à Paris. Cinéaste argentin majeur des années 50 et 60, Leopold Torre Nilsson n'a cessé d'interroger la fausseté des sentiments dans un ton parfois proche d'un Antonioni. Peau d'été est l'un de ses films les plus cruels, se plaçant du côté de la jeune femme dont le comportement est ambigu dans un jeu amoureux où elle simule la passion. Le style est contemplatif, silencieux, étrange. Un très bon film à l'atmosphère lourde et équivoque.

Cinephile-doux
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le 21 déc. 2016

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Cinéphile doux

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