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Persuasion
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You pierce my soul
Cette adaptation est assez déroutante.
L'interprétation est vraiment bonne, Sally Hawkins habite vraiment Anne Elliott, Rupert Penry-Jones est très bien en Wentworth (et un petit big-up pour Anthony S. Head "of Buffy fame" en Sir Elliott, bouffon à souhait).
En revanche, le choix de la mise en scène est plus discutable. Intégralement centré sur les états d'âme d'Anne Elliott, qui semble se morfondre dans un bouleversement émotionnel permanent, le parti-pris de prendre beaucoup de libertés avec le roman est assez franchement assumé, au profit des émotions d'Anne, justement. En soi, c'est une idée qui se défend et qui fonctionne plutôt pas mal et à ce titre, l'adaptation est plutôt réussie.
Mais la séquence finale, toujours dans ce parti-pris, est à la limite de l'involontairement drôle et du ridicule. Or quand on aime Jane Austen, on aime la fin. Et quand on aime Persuasion, c'est parce qu'on aime la lettre de Frederick Wentworth et tout ce qui l'entoure. C'est criminel d'avoir gâché ça.
L'interprétation est vraiment bonne, Sally Hawkins habite vraiment Anne Elliott, Rupert Penry-Jones est très bien en Wentworth (et un petit big-up pour Anthony S. Head "of Buffy fame" en Sir Elliott, bouffon à souhait).
En revanche, le choix de la mise en scène est plus discutable. Intégralement centré sur les états d'âme d'Anne Elliott, qui semble se morfondre dans un bouleversement émotionnel permanent, le parti-pris de prendre beaucoup de libertés avec le roman est assez franchement assumé, au profit des émotions d'Anne, justement. En soi, c'est une idée qui se défend et qui fonctionne plutôt pas mal et à ce titre, l'adaptation est plutôt réussie.
Mais la séquence finale, toujours dans ce parti-pris, est à la limite de l'involontairement drôle et du ridicule. Or quand on aime Jane Austen, on aime la fin. Et quand on aime Persuasion, c'est parce qu'on aime la lettre de Frederick Wentworth et tout ce qui l'entoure. C'est criminel d'avoir gâché ça.
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le 20 sept. 2010
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