Suite au meurtre sauvage de l’archevêque, personnage important de Chicago, le brillant avocat Martin Vail prend la défense de l’accusé que tout porte à supposer coupable. Mais, la devise de cet avocat consiste à considérer chaque homme comme innocent jusqu’à preuve du contraire.
Nous sommes constamment tenu en haleine, constamment nous nous questionnons concernant le dénouement de l’intrigue. Est-il coupable, est-il fou, quels sont les enjeux politiques d’un tel crime ? Au fur et à mesure de l’intrigue c’est bien nous spectateurs qui ressentons cette peur primaire, à cran et totalement déboussolés et cela, jusqu’à la fin magistrale de ce film.
Comme toujours, le jeu d’Edward Norton est éblouissant et il porte le film sur ses épaules, passant d’un personnage à l’autre avec une grande virtuosité. Toutes ses expressions de visage changent lorsqu'il passe du pauvre bègue apeuré au dangereux psychopathe sanguinaire. Ainsi, ce rôle du schizophrène Aaron Stampler marque le début d’une carrière prometteuse, pour un acteur talentueux, qui endosse facilement des rôles divers et variés, à plusieurs casquettes.