Die Hard, c'est Bruce Willis dans son rôle fétiche, celui de l'action man avec éthique, d'un flic qui ne tue pas pour le plaisir, qui respecte la loi, les codes de bonne conduite, mais qui fini par tous les buter tout de même. Mais Die Hard, c'est aussi un John McClane en sauveur de ces dames, qui se bat contre des méchants terroristes nord irlandais, une drôle de sorte de terroristes comme le dit Takagi, le président de la société victime des malfrats.


C'est Hans Gruber (interprété par feu Alan Rickman) qui mène l'assaut, accompagné par son équipe de choc venu des quatre coins de l'Europe, d'Allemagne notamment (pour une fois que ce n'est pas une équipe de russes). Ils sont sur-armés, disposent d'explosifs, bref, ils sont prêts pour la guerre. Ils prennent une trentaine d'employés en otage au sein de cette tour de près de 40 étages. Leurs motivations ? Mettre la main sur quelques 640 millions de dollars en bons du trésor - plus facile à blanchir. Leurs modes d'action ? Relativement mal identifiés par le téléspectateurs, ils semble avoir des arrières motifs.


L'action est omniprésente, c'est sur-vitaminé, explosif. Bruce Willis donne de sa personne, et dispose d'un rôle à sa hauteur. Lui, qui est là par hasard, va tenter de mettre à bat ses ennemis d'un soir, tout en restant dans l'ombre. Les scènes sont pensées, travaillées, de manière à nous faire vivre au plus près l'attaque. On y croit. Même si les cascades sont par moment alambiquées, il n'en reste qu'on peut être tentés d'y croire, de se prendre au jeu. Le scénario tient la route, tout en patience, on ne cherche pas à aller plus vite que la musique, on tient le téléspectateur en haleine (même si par moment on tombe dans le retournement intempestif), tout en laissant aux personnages le temps de se poser, de s'installer. Le scénario raconte une histoire, dans une sorte de huis clos haletant. Le réalisateur, John McTiernan ne cherche pas à entremêler trente histoires différentes, jusqu'à l'overdose. Non, il raconte une histoire et s'y tient. Il a une question, et une réponse. C'est peut-être ça la clé du succès ?

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le 19 janv. 2016

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Panda Bear

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