Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence par pathfinding

Réalisé par Rob Marshall cet opus de la saga Pirates des Caraïbes, habituellement produite par Gore Verbinski, voit disparaitre certains personnages récurrents de la série, tel que ceux incarnés par Keira Knightley ou Orlando Bloom. La saga prend donc un nouveau tournant avec l'apparition de nouveaux protagonistes. Le casting se voit donc constitué de Johnny Depp (Jack Sparrow) le célèbre capitaine du Black Pearl, Pénélope Cruz ( Angelica) l'ex-petite amie de Jack , Geoffrey Rush (Hector Barbossa) ancien pirate reconverti corsaire au service de son suzerain britannique, Ian McShane (Barbe noire) le bien nommé capitaine du Queens of Revenge. Et enfin le duo Sam Claflin (Philip Swift) et Astrid Berges-Frisbey respectivement un prêcheur et une sirène qui font également partie de l'aventure de la fontaine de jouvence.

Le film débute sur une scène de course poursuite après laquelle on apprend la volonté des anglais et des espagnols d'être les premiers à atteindre la fontaine de jouvence. Et bien évidemment le célèbre capitaine Jack Sparow cherche aussi la fontaine. Or un imposteur se faisant passer pour Jack recrute également des marins pour appareiller lui aussi vers cette destination afin de les devancer et obtenir la vie éternelle. Jack après une courte enquête finit par démasquer l'usurpateur et se retrouve embarqué dans cette aventure.

Le film s'oriente donc vers un scénario de type thriller sous la forme d'une course aux artefacts et au trésor. En effet, qui de Barbossa représentant l'Angleterre, de Barbe noire indépendant ou des espagnols va détenir les artefacts permettant la réalisation du sortilège de la fontaine de jouvence. Qui plus est que chacun détient en partie les éléments permettant la réalisation du miracle ce qui entraîne quelques tensions, manipulations et autres trahisons. Cette orientation induit moins de batailles, en effet hormis deux scènes de combat plutôt courtes et quelques scènes de course poursuite, le film fait plus dans l'infiltration et dans les stratagèmes de guerre si l'on se confère à la scène des sirènes. Les personnages principaux sont plus creusés, Barbe noire est un pirate sans cœur uniquement guidé par sa survie, Barbossa ne recherche que la vengeance, Jack quant à lui veut encore récupérer le Black Pearl et enfin Angelica souhaite plus que tout la survie d'un de ses proches.

Moins d'action, moins d'humour mais plus d'aventure, est-ce la bonne équation pour un film tiré d'une attraction de Disney. Il n'y a plus vraiment le côté spectaculaire tel qu'on le voyait dans « La malédiction du Black Pearl ». Ce qui a pour conséquence de rendre la 3D superflue, en effet malgré la qualité de celle-ci le film ne s'y prête qu'à de rare occasion de par le nombre plutôt faible de séquences spectaculaires que je compterais au nombre de deux : d'une part la course poursuite d'introduction et d'autre part lorsque les sirènes interviennent. En définitive cet opus reste dans la lignée des deux précédents mais n'atteint pas le premier du nom. La série semble s'essouffler par un manque d'innovation dans les scénarios. Espérons que le prochain soit meilleur, les films de flibustier sont devenus très rares.
pathfinding
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le 21 mai 2011

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