8.5 : Mon père ce pirate
Henry Turner, fils de Will est l'unique survivant du bateau de l'armée anglaise coulé par le capitaine espagnol Salazar, comme à chaque prise. Le jeune homme qui ne rêve que de libérer son père du Hollandais volant et le flibustier hispanique ont tous deux besoin de Jack Sparrow, chacun bien sûr pour un motif différent: trouver le trident de Poseidon, permettant de rompre les maléfices d'une part, se venger de Jack d'autre part. Et lorsqu'une jeune astronome également à la recherche de son père, détient le rubis permettant de trouver ce cadeau divin, tout ce petit monde se lance en quête d'un nouveau trésor.
En 2013, le duo norvégien Ronning-Sanders nous enchantait avec Kon-Tiki et cette quête a-travers le Pacifique. Il était des lors plus qu'évident que la tâche de nous faire oublier un quatrième opus raté de la saga leur incombe. Mission parfaitement réussie.
Effectivement, ce cinquième opus nous permet, non seulement de retrouver la nostalgie des trois premiers films, mais surtout nous propose un véritable retour aux sources: après la fibre paternelle présente dans chacun des trois premiers films, c'est la fibre filiale qui est ici exploitée.
Les séquences de pirateries sont toujours aussi hilarantes et Jack se fait littéralement voler la vedette par les deux jeunets d'une part, mais surtout par Javier Bardem a nouveau parfait.
L'on retrouve enfin le sourire, d'autant plus que alors que l'on nous annonçait ce film comme le dernier de la saga, la scène post-générique pourrait venir démentir cette annonce. Mirage ou illusion?
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