Pour son dernier film au cinéma avant son contrat de 6 longs métrages avec Netflix, Adam Sandler tape fort dans le high concept avec une adaptation d’un court-métrage, Pixels.
Cette histoire de légendes du jeu vidéo des années 80, 90 qui attaquent la Terre est particulièrement intéressante, mais Adam Sandler était vraiment la dernière personne qu’on s’attendait à voir sur le film. Force est de constater qu’on retrouve absolument tout ce à quoi on pouvait s’attendre avec Sandler. Son personnage est encore un type un peu feignant, assez maladroit mais avec un trait d’esprit toutes les trois répliques, parfois drôles, parfois agaçantes, et qui parvient toujours à draguer la plus belle actrice du casting. On se retrouve avec ça, dans Pixels, mais malheureusement rien d’autre. Les scènes d’action sont compétentes mais pas novatrices, alors qu’il y avait vraiment moyen de le faire avec ce point de départ et avec Chris Columbus à la tête du film. Le casting est pourtant efficace tout comme la bande-son, une ou deux séquences sortent du lot, comme celle de Max Headroom, mais à part cela, Pixels n’est malheureusement qu’un pétard dans l’eau.
Pixels n’est pas un mauvais film, surtout dans la filmographie d’Adam Sandler, qui va de mal en pis, objectivement. Mais Pixels passe un peu à côté de son sujet… Dommage.