Castro, 65 ans, anime une émission sur le déclin. Il s’habille tout en noir et ses interviews portent sur la vie privée de ses invités (ça m’a fortement rappelé quelqu’un, du temps où je regardais la télévision). Il est invité à la pendaison de crémaillère de sa productrice, Nathalie, dans une belle maison de campagne à 35 minutes de Paris. Il va y croiser toute une galerie de personnages, du showbiz ou non, dont son ex-femme qui va tenter de le persuader d’inviter une afghane inconnue qui risque l’expulsion dans son émission, et sa fille, une romancière à succès.
Certaines répliques font mouche, sont même parfois très drôles, le monde du showbiz semble être très réaliste, mais je suis assez mitigé au final. Bacri fait du Bacri, et ravira sans doute ses fans, mais c’est assez convenu. Il ne semble pouvoir interpréter que ce genre de personnages. Assez surpris, en revanche, par Miglen Mirtchev, qui interprète Pavel, le mari bulgare de Nathalie, qui m’a offert les scènes que je préfère dans ce film. Ce n’est pas un mauvais film en tout cas, je n’ai pas passé un mauvais moment. C’est juste pas vraiment mon trip.