On pense inévitablement au récent film d’Eric Toledano et Olivier Nakache Le sens de la fête mais en vraiment moins bien. Il n'y a pas d’enchaînement de gags et on finit vite par s'ennuyer.On a la surprise d'entendre une très belle reprise, totalement inattendue, d' Osez, Joséphine d'Alain Bashung interprété par Jean-pierre Bacri. Mais, il faut attendre la fin du film. Bacri, accompagné d’une guitare seule, fait alors entendre toutes les failles de son personnage. Ce duo Bacri/Jaoui est plutôt un gage de qualité d'habitude. Là, les scénaristes ont comme été paralysé. Le duo se contente d’aligner des clichés sur les puissants égocentrés des médias.Jean- pierre Bacri ne semble savoir jouer plus que l’aigreur. Le film tourne en rond et l’ennui nous gagne.Cette histoire d' animateur à succès, qui est à présent sur le déclin, que son chauffeur conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice n'avance pas. On attend la petite phrase drôle, la réflexion à retenir. Ca aurait pu être un film sur le temps qui passe et sur les autres, cet éternel enfer. Sauf que le scénario se contente d’enchaîner banalités et généralités. La mise en place est un peu longue. Elle ne débouche sur rien. Cette histoire est une déception. Elle manque d’intérêt. J'ai aussi eu du mal à m'intéresser aux personnages, avec leurs manie des téléphones portables.