Robert et Quentin font un nanar
Ce qu’il y a de bien avec les navets, c’est que quand ils acceptent de se présenter pour ce qu’ils sont, ils finissent par devenir intéressants, et même assez amusants. Je devrais d’ailleurs dire betterave, tellement la couleur rouge violacée est présente, et l’ambiance générale, est au jaune sépia pour faire « authentique » hommage aux vieux films de genre, un genre d’hommage nostalgique. Il est clair que l’histoire ne vaut rien, il n’y en a pas, l’intérêt est ailleurs. On sent que Rodriguez et Tarentino prennent leur pied à nous balader dans un faux film de zombie-aventure-action-science-fiction, avec une multitude de références pour le cinéphile amateur et averti comme : Le train sifflera trois fois, The Truman show, Star Wars…Non, je rigole, c’est pas ceux là, mais d’autres…Je vous laisse découvrir, il paraît qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le croit, et ça fait partie du concept du film. Les personnages eux, ne sont pas plus épais que la pellicule qui a servi à faire le film, d’ailleurs ils fondent, au sens propre, tout le temps. Bruce Willis qui passait par là en profite pour faire une petite pige et aider ses deux potes à sauver le monde. Tout ça se regarde comme un vieux film de série Z tout public déjà démodé, et on voit tout le temps les fausses rayures à l’écran, pour ceux qui n’auraient pas compris que c’est un vrai-faux vieux film. A regarder si on n’a rien d’autre sous la main, mais à oublier très vite.