Pleasantville
7.2
Pleasantville

Film de Gary Ross (1998)

Me voilà coincé, je me sens obligé d'écrire une critique qui vous donnera envie de voir ce film, peu ou pas connu du publique, en tout cas pas assez à mon gout.

Je me souvenais l'avoir apprécié, mais vraiment, une impression bizarre du bon moment que j'avais passé à le regarder sur canal, pourtant je n'en avais que des souvenirs vague, alors quand j'ai eu l'occasion de le revoir, récemment, je me suis jeté dessus.

Pleasantville n'est pas un film normal, c'est une expérience (réussie), une oeuvre ou on bouscule un peu les règles établis, afin d'établir un univers riche et nouveau, un des trucs rare qui font s'émerveiller le spectateur.

"Bon, on a compris, c'est bien, mais c'est quoi????"

Pleasantville est une série télé (fictive, c'est une série dans le film, vous suivez?), qui prend place dans l'amérique des années 50 (1958), remplie donc de cliché de la famille parfaite, le père à un boulot bien payé et avec des heures sympa, la femme au foyer est une cuisinière hors pair, les deux enfant virgule 1 sont des élèves modèles, aimés de tous, la ville entière obéis a cette règle, tout va pour le mieux pour tout le monde, tout est PLAISANT, avec une régularité et une monotonicité à toute épreuves

Les deux protagonistes, David (Tobey Maguire) et Jennifer (Reese Witherspoon, dans ce qui doit être sa plus belle prestation), sont des jumeaux. Bien entendu, tout les oppose, david est un nerd avec un seul amis et pas de copine, et accessoirement le plus grand fan de cette vieille série cité plus haut, jennifer, comme son nom l'indique, est la meneuse de sa bande, et pétasse de son état.

Un soir, ils vont se retrouver propulsé à l'intérieur même de la série, au désespoir de Jennifer, et au bonheur de David, trouvant dans cet univers la stabilité qu'il n'a su trouvé dans son monde. Inutile de s'attarder sur le pourquoi du comment de cet aventure, cela n'a AUCUN INTERET, d'ailleurs, même si vous cherchez bien, vous ne trouverez pas le pourquoi, ni le comment. Le début du film (comme la fin, dans une moindre mesure), ne sert strictement à rien, à part introduire les personnages.

C'est là la bonne idée de Gary Ross (réalisateur) d'ailleurs, de ne pas perdre de temps en manœuvre scénaristique qui souvent tombe à l'eau de toute façon.
Une fois le film lancé, vous serez instantanément plongé dans l'univers de Pleasantville

Comme vous vous en doutez, l'histoire est sujet à quiproquos divers, au choc des cultures, 40ans les séparants.

Pleasantville c'est l'occasion d'aborder le thème de l'acceptation d'autrui, du changement.

C'est aussi une bonne dose de rigolade, Jennifer étant bien décidé à bousculer l'ordre établi.
A cet effet, d'ailleurs, il FAUT voir le film en VO, la traduction des dialogues enlève beaucoup au charme du film, et à l'impertinence de Jennifer

Et surtout, c'EST BEAU.

Deux film à ma connaissance ont joué sur le choc de la couleur dans un film en noir et blanc.
Dans sin city, l'arrivé du monstre jaune, provoque un dégout.

Dans Pleasantville, vous en prenez plein les yeux, les effets sont sublimes, et chaque éléments coloré nouveau vous apporte une joie immense.

Le documentaire technique du film, d'ailleurs, sur les effets spéciaux et le maquillage est très intéressant.

Voilà, je sais plus trop quoi ajouter à par que ce film mérite autant d'être vu que les classiques habituels, donc après le parrain, vous savez ce qu'il vous reste à faire!
doudou
9
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le 5 févr. 2011

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doudou

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