I told you we never should have said the house vanished into thin air.

Euh… Alors c’est vrai que la suite d’un classique du film d’horreur qui se plante, c’est devenu un cliché en soi ; mais là, on frise quand même le ridicule. Parce qu’on se retrouve avec pratiquement une pâle copie du premier, si ce n’est que les personnages sont déjà plus ou moins au courant du truc et qu’ils essayent d’en prévenir les actions. Sauf que bien sûr, bah ça ne marche pas et le dernier acte sera juste une redit. Un terrible manque d’originalité donc, dans une intrigue qui fera intervenir les mêmes rebondissement, les mêmes discours, les mêmes personnages. À la limite, on peut parler de la conclusion qui essaye de mettre un terme au truc, mais ça se règle en deux coup de cuiller à soupe, sans de réelles difficultés. Ajoutons à cela un peu de mysticisme amérindien, histoire de, et le tour est joué. Le casting est à la dérive ou sombre dans les stéréotypes les plus classiques. Techniquement, en dehors d’effets spéciaux qui fonctionnent plutôt bien et de décors sympas (encore que, on remarquera certains fonds en carton), ça ne vole pas très haut non plus.

Bref, cette suite n’est pas que dispensable, elle n’a pas grand-chose à proposer. C’est fainéant, peu inspiré, peu pertinent, redondant. Un échec.