3, pour la citation de Pline Le Jeune.
J'avoue j'y suis allée pour Jon Snow, comme a peu près toute les filles de la salle, vu la réaction lorsqu'il apparait tout luisant et tout musclé pour la première fois. Je m'attendais à un navet et pour le coup j'ai été servie ! Mais, je ne me suis pas ennuyée pour autant. C'est vrai, qu'est ce qu'on rit quand même devant tant de clichés. Dès le début le vieil amour pourri d'une fille riche avec un esclave (qui la drague en achevant un cheval d'ailleurs...) fait ricanner, surtout avec le premier échange de regard : ringuard ! bref, deuxième fois que les namoureux se voient la fille qui ne le connait absolument pas mais qui a une âme rebelle et qui veut défier l'autorité décide de fuir avec Jon Snow, raté. ringuard au possible : pars sans moi ! - non ! - pourquoi ? tu vas te faire foueter!- j'men fou je t'aime- a merde ils arrivent- dis leur que c'est de ma faute- non je dirais que c'est ma faute... Summum du ringuard donc pour finir en beauté avec la même scène, mais parce que le cheval lag et que la nuée ardente les poursuis. Bon après j'avoue que finir mes jours regardant le Bob dans les yeux c'est pas si mal, m'enfin l'idée de l'amour tellement fort quil est imprimé dans la mort c'est du déjà vu. Mais s'il n'y avait que l'amourette qui avait un gout de déjà vu ...
Le mec qui voit sa famille mourir et qui veut se venger : cliché. Le mec qui veut se venger et qui se dispute une fille avec l'andouille qui a tué ses parents : cliché. Le pote esclave qui se sacrifie pour l'amour : cliché.
Voilà on étouffe de cliché, en plus de la photographie et des effets spéciaux "tu m'as vu ? non ? attend j'en met ecore". Le cliché devient comique, comme une bonne vieille comédie Américaine.