La photographie de ce film le transforme en chef d’œuvre en perpétuelle transformation, mouvant. Les couleurs, les contrastes, les ombres, tout concoure à réaliser de véritables tableaux vivants. Lente, envoûtante, la réalisation fait la part belle aux femmes et s'appesantit sur le rapport entre muse et artiste. Scénario simple, décors bruts et épurés, jeu sobre (bien que très théâtral), bande-originale (presque) inexistante : la pureté de chaque élément semble faite pour mieux souligner la beauté de chaque plateau (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/05/21/portrait-de-la-jeune-fille-en-feu-celine-sciamma/)