Possession
7.2
Possession

Film de Andrzej Zulawski (1981)

Film un peu fou.


L'intrigue désarçonne, les personnages ayant un comportement bizarre et les scènes frôlant le surréalisme. Mais ça fonctionne, il y a une forme de cohérence et surtout l'auteur se plaît à approfondir ses délires, il emmène ainsi ses spectateurs assez loin dans sa folie. Les conflits sont présents, les résolutions bien trouvées.


La mise en scène est très forte : une caméra qui suit bien les acteurs, un découpage simple, sobre, mais efficace, un montage un peu lent mais comme il se passe des choses à l'écran, on ne s'ennuie pas. La photographie est froide et glauque, ce qui va bien avec le scénario. Les acteurs donnent des performances assez bluffantes, parfois à la limite du Z, mais le réalisateur parvient à rendre le tout légitime. La BO passe assez bien.


Bref, un film assez percutant.

Fatpooper
9
Écrit par

Créée

le 14 avr. 2020

Critique lue 185 fois

3 j'aime

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 185 fois

3
2

D'autres avis sur Possession

Possession
Morrinson
7

La possession, c’est le vol.

Étant donnée l'affiche du film, évoquant une version érotique du mythe de Méduse, et la catégorie du film à l'orée des genres dramatique et horrifique, on ne saurait mieux induire en erreur le...

le 14 nov. 2016

53 j'aime

8

Possession
Velvetman
9

L'appât du mal

Certains longs métrages laissent une trace indélébile dans l’esprit du spectateur. Des films qui épuisent leur forme réaliste pour s’engouffrer dans une dynamique du fantastique et toucher de près la...

le 2 mai 2014

52 j'aime

6

Possession
oso
5

Faites-la taire !

Pas évident de poser les mots sur le bureau pour composer quelques phrases cohérentes à la fin d'un film comme Possession. Il est tellement envahi de rage pure qu'il est quasiment impossible d'en...

Par

le 22 juil. 2014

37 j'aime

6

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55