"Je déteste les bourgeois, mais j’en suis un, s’excuse Chabrol. Alors je me venge, je veux les rendre malade, qu’ils aient mal au cœur."
Et ils en prennent pour leurs grades. On s’amuse beaucoup des frasques de Lavardin, de son œil pétillant, de ses répliques assassines. On est surtout impressionné par la maestria avec laquelle Chabrol mène sa barque. Epaulé par une réalisation sans artifices, il affine sans relâche les relations psychologiques entre ses personnages jusqu’au dénouement. Polar extrêmement bien ficelé.
Grace a la grande prestation de Jean Poiret, une suite sera donnée qui pour moi est moins biens réussie