Le Bon.
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Premier épisode de la trilogie du dollar (ou de l’homme sans nom pour les intimes) et premier western de Sergio Leone, on pourrait dire de Pour une poignée de dollars qu’il signe véritablement la naissance du western spaghetti.
Il parvient en effet à imposer son propre style, bénéficiant de la mise en scène inventive de Leone, parfois encore un peu hésitante, mais d’une originalité déjà prononcée. Avec Clint Eastwood, c’est aussi un nouveau type de héros qui apparaît, bien loin du vieux briscard habituellement composé par John Wayne de l’autre côté de l’Atlantique. Ici, on ignore tout du personnage principal : il arrive et repart comme un fantôme, ayant entre temps débarrassé le pays d’un bon nombre d’escrocs en tous genres. Très clairement, s'il faut chercher la (deuxième*) meilleure incarnation de Lucky Luke à l'écran, c'est ici qu'on la trouvera...
Mais que serait le western de Leone sans la légendaire partition composée par Ennio Morricone ? Le compositeur réinvente lui aussi la partition du western classique, introduisant le sifflement humain, les chœurs, les solos de trompettes, tous trois devenus mythiques depuis. C’est sans doute ces innombrables innovations qui vaudront à Pour une poignée de dollars son très mauvais accueil par la critique européenne, trop habituée aux (excellentes) productions hollywoodiennes. Le public, lui, ne s’y trompera pas et fera entrer ce western dans la légende. Pour notre plus grand plaisir…
*Désolé, LA meilleure incarnation de Lucky Luke est déjà prise : https://www.senscritique.com/film/Lone_Ranger_Naissance_d_un_heros/critique/80820117
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Créée
le 26 janv. 2017
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