Après plusieurs films en tant qu’assistant-réalisateur, Sergio Léone signe le premier volet d’une trilogie maintenant culte, celle du dollars. La critique des deux suivants ("Et pour quelques dollars de plus" et "Le Bon, La Brute et le Truand") viendront s’ajouter à celle ci. Sergio Léone, inutile de le présenter, lui, le fondateur du "Western-spaghetti". Terme que celui ci décrit comme "Le plus con jamais entendu". Il a su se faire une puissante notoriété à travers le monde et influenceer multiples réalisateurs (ex: Sergio Corbucci avec "Django" ici ).

Pour une poignée dollars est en quelque sorte le premier grand succés de Sergio Léone qui fit découvrir au grand public Clint Eastwood. Eastwood c’est avant tout une gueule et un style. Visage froncé, cigare en bouche et long poncho. Cavalier solitaire, il est l’une des plus grandes gâchettes. C’est sans doute ici que commence le tournant du genre western. Après de longues années à regarder John Wayne vieillir dans des westerns qui se ressemblent. pour ce film Sergio Léone signe la réalisation sous le nom de Bob Robertson, un pseudonyme à consonance américaine. un procédé couramment utilisé dans l’Italie de l’époque pour mieux percer aux Etats-Unis.

Un étranger débarque dans une ville ou règne deux clans, deux familles : les Baxter et les Rojo. L’étranger ( Clint Eastwood) proposant tout d’abord ses services aux Rojo, va petit à petit tirer profit des deux familles.

Avec un Budget de seulement 200 000 dollars, Sergio Léone signe là une nouvelle base de western. Quoi de plus ambiguë que de reprendre les bases d’un style déjà épuré. Il instaure ainsi de nouveaux plans comme les grands zoom sur les visages des personnages. personnages marquants par leur charisme et leur présence. Chacun d’eux ont une place bien précise dans l’histoire, reconnaissable d’un seul coup d’œil.

La suite de la critique ici :
Charlouille
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le 8 juil. 2013

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Charlouille .

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