Un orphelinat quelque part aux Etats-Unis.
Les enfants enferment chacun un message dans une capsule qu'ils enterrent dans la cours.
50 ans plus tard, Caleb reçoit une note pour le moins étrange, une suite de chiffres à priori dénuée de sens.
Ceci était bien sans compter sur son père, savant mathématicien, qui ne tarde pas à s'apercevoir que ce bout de papier est annonciateur d'un cataclysme sans précédent.
L'idée de départ est brillante, on sent bien qu'il y a désir de nous surprendre avec des idées travaillées. Le spectateur a même droit à des effets spéciaux a couper le souffle, d'ailleurs la scène du gros-porteur déchirant son aile sur la route est superbissime. Les effets spéciaux sont au rendez-vous avec des plans larges et un jeu de lumière intéressant, mais cette éloge ne peut que s'arrêter là.
Peut-être les fans de Nicolas Cage ont apprécié, mais l'acteur n'arrive pas à la profondeur nécessaire pour nous confondre a ses côtés. Il n'est certes pas aidé par ce scénario vide, construit autour des effets spéciaux, et seulement pour les effets spéciaux.
Mais lorsqu'on se rend enfin compte de ce que sera la fin, une seule envie nous prend tout à coup, celle de couper la scéance à cause d'un déjà vu, revu et vomis.
Si ce film aurait été entre autres mains, nous aurions assisté sans nul doute, à un spectacle grandiose.
Une prochaine fois peut-être.