Le lexique du temps
Les nouveaux visages du cinéma Hollywoodien se mettent subitement à la science-fiction. Cela devient-il un passage obligé ou est-ce un environnement propice à la création, au développement des...
Par
le 10 déc. 2016
260 j'aime
19
∞
Contact visuelle, auditif et, par ces biais, tactiles. L’écran est rectangulaire, en coin, coincée. Le vaisseaux est ovale, circulaire, y circule une énergie nouvelle, inconnu.
Apres une petite bouffée d’oxygène, on sombre vite dans l’étouffement, l'ambiance est anxiogène, comme des souvenir qui nous serait rester coincée dans le gosier. Le temps de l'innocence est finis, on ne dance plus dans notre jardin, décrivant des cercles en riant, maintenant il y a un inconnue dans notre "backyard" et l'on se sent distant, ca ne nous empêche pas de sourire mais ca nous coupe des gens, on a du mal a les voir venir, a les comprendre, et pourtant, on comprend l'inconnue, il y a eu connexion.
L'inconnue nous guide.
"And where we had thought to find an abomination
we shall find a God.
And where we had thought to slay another
we shall slay ourselves.
Where we had thought to travel outwards
we shall come to the center of our own existence.
And where we had thought to be alone
we shall be with all the world."
Une petite phrase de l'auteur du monomythe, Joseph Campbell. Les événements d'Arrivals sont d'une ampleur mythologique, il change radicalement la perception du monde, carrément, les poles se fondent et une nouvelle religion/nation/force en emerge, quelque chose de grandement unificateur. S'y opère la reunion des opposées.
Maître mots des philosophies orientals, l’esthétique des aliens rappelle le Zen, on semble assister a une fusion: l'orient et l'occident, l'homme et la femme, le passé et le futur, la gauche et la droite, etc. L'inconnue devient le vecteur d'une grande force fusionnelle. Et ca fait des cercles ...
Le film se meurt comme la fille de Louise mais on pourra le regarder encore et encore.
Louise raconte une histoire inventée qui sert son propos, cette histoire se mord la queue.
Les traumatismes passés et a venir se mêlent et son transcendées.
HannaH
Le film ouvre la voie a l'interpretation mais ce qui m'a frappé c'est ce principe féminin, ce Yang. L'intuition qui devient la force créatrice qui va au delà du temps , c'est un superbe commentaire sur le cinema, ce rêve éveillé qui nous transporte d'images en scenes, de plans en mouvement. Un pure film de science fiction jamais complexifié, au contraire, il retourne dans ce Yang, émotionnelle, il en fait la force qui enclenche tout les événements, le besoin, la connexion, c'est l'abstrait, le multidimensionnelle.
C'est le flux de la mémoire et des emotions, ils transcende l'espace et le temps. Cet elixir nous le possédons depuis le debut, il nous faut juste une heroine accomplit pour le ramener des profondeurs et l'exposer a la lumière.
C'est un fierce elan vitale, vivre a repetition, indéfiniment, pour quelque chose que l'on ne peut saisir mais doit laisser couler ...
Tel un vent doux
L'ambiance minimaliste sert le propos, on veut revenir a la source. C'est une quête de l’équilibre, la femme qui devient le hero et qui rapporte quelque chose que seul elle pouvait ramener, ou le féminin pouvait, ca a beaucoup a voir avec la naissance d'une manière, et cette nouvelle naissance se transpose a l'humanité.
Louise devient le guide, elle nous avait deja acceuilis dans la salle au debut du film, une salle presque vide, des eleves peu concentrés. La classe c'est terminée mais la lecon venait juste de commencer. louise va perdre la tete, retourner un peu au ventre, le theme de la grossesse revient, un autre cercle ... Ian voudrait parler plus de ses sentiments ... Et ce qui est loin semble si pres, ils sont si inextricablement liées ces deux etats opposés ... Et l'innocence est elle perdue?
L'inconnue, un monstre! il comprend, et meme, vient vers nous en sage, nous illuminer! Dans quelle brouillard vivons nous, dans quelles lancinantes plaintes! Qu'un mot que nous ne comprenons jamais viennent reveler nos maux, que le motif se descelle
... un film qui ne finit pas, main dans la main, et en cercle ...
Un nouveaux language?
∞
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 25 déc. 2016
Critique lue 208 fois
1 commentaire
D'autres avis sur Premier Contact
Les nouveaux visages du cinéma Hollywoodien se mettent subitement à la science-fiction. Cela devient-il un passage obligé ou est-ce un environnement propice à la création, au développement des...
Par
le 10 déc. 2016
260 j'aime
19
La science-fiction est avant tout affaire de promesse : c’est un élan vers l’ailleurs, vers l’au-delà de ce que les limites de notre connaissance actuelle nous impose. Lorsqu’un auteur s’empare du...
le 10 déc. 2016
192 j'aime
16
Bon, bon, bon. Faut que je réémerge d'une apnée boulot déraisonnable, rien que le temps d'un petit commentaire... parce que c'est que je l'ai attendu, celui-ci. Et fichtre, je suis tout déçu ...
Par
le 7 déc. 2016
153 j'aime
61
Du même critique
Un trait de crayon, un cheveux, un chemin, un fil, ce sont ces cometes qui tracent nos rencontres. Idée née d'une banalite, on oublie toujours les noms de ces personnes, ces instant trop court que...
Par
le 7 janv. 2017
4 j'aime
Retour a Harga est c'était encore mieux - Max Linder oblige aussi. Tout les problèmes que j'avais avec le rythme du film, les longueurs dans le milieu, le manque d’intérêt pour certain personnages,...
Par
le 13 août 2019
2 j'aime
SPOILER SPONGIEUX ET POILANT Moi j'aime bien quand il y a une petite meta par rapport au spectateur. Voila c'est tout. Bien sur le film fait le pont entre giclée de sang et la sexualite, facile,...
Par
le 7 juil. 2017
2 j'aime
4