Léger et pétillant, Premières Vacances propose un duo attachant dont les personnalités détonnent pour mieux se compléter. Lui, fils à maman, rigide sur les bords et préférant les vacances pépères dans un hôtel étoilé ; elle, bohémienne des temps modernes, ouverte à l’inconnu et aux découvertes… forcément ça clashe. Et c’est justement ce coté un peu attendu qui fait du film un atout, puisque Premières Vacances jouent avec les différences de ses personnages mais cherchent surtout à en extraire leur accessibilité. Du coup, Patrick Cassir évite les running gags essoufflés qu’on a déjà vu mille fois et offre un duo auquel on peut s’identifier, tout en creusant les contradictions de nos générations. En effet, d’un coté le plan cul est devenu un loisir tout public, mais de l’autre, la cuisine locale suscite la méfiance ! C’est en marchant souvent sur la tête que Premières Vacances parvient à tirer son épingle du jeu, à cheval entre des sentiers battus et un parallèle implicite bien vu.
Mon avis complet : https://dunnozmovie.com/2019/01/02/critique-premieres-vacances-de-patrick-cassir/