Premiers Crus par Quintin Leneveu

On fini par être habitué : un film avec Gerard Lanvin s'inscrit dans 2 lignes, le film policier ou le film de famille où se répète des figures imposés qui ne surprennent plus. Ce film n'étant clairement pas un film policier, il est évident qu'il est de la seconde catégorie. Et effectivement, cette histoire de vignoble à sauver ne s'éloigne pas d'une ligne que l'on connait déjà. S'enchaine alors des scènes prévisibles (que l'on s'attend à voir dès l'affiche) où un Gerard Lanvin bourru doit faire face à sa famille pour que finalement tout finisse bien, avec des rebondissement dont l'issu est prévisible et ne parviennent donc pas à réveiller l'intérêt du spectateur. On y ajoute les poussifs familiaux (couple séparé, l'enfant prodige qui revient pour sauver l'histoire, l'enfant qui est resté mais n'aide pas beaucoup, le conflit entre 2 familles qui cache quelque chose,...) bref, une histoire déjà vu que 'on place dans un contexte un peu différent pour essayer de faire différemment. A cela s'ajoute une réalisation assez feignante qui ne prend pas le temps de vivre et on obtient un film comme on en voit mille par an.
Côté acteur, en plus de Gérard Lanvin déjà décrit plus haut, on retrouve Jalil Lespert dont le jeu d'acteur reste fidèle à lui même et donc assez agacant, Alica Taglioni qui rejoue toujours la même partition à al virgule près et Laura Smet qui fait ici plus de la figuration qu'autre chose.
Au final, "Premiers Crus" est un nouvel exemple d'un manque d'originalité flagrant du film familial grand public qui plaira forcément au plus grand nombre mais qui, à force de se répeter, fini par lasser.