Dur de choisir entre les jeux d'acteurs exagérés, un scénario si faiblard et prévisible, des personnages stéréotypés ou la mise en scène pour parler de premiers crus.
Mais la palme, le fautif, le plus gros défaut revient à la réalisation ; la mise en scène. Cette musique omniprésente, dans chaque scènes est vite insupportable. Ce guide musicale pour émotion ( dès qu'il y a de la tristesse : bim ! Quelques notes de piano ! Un beau décor : hop ! On sort les violons ) n’arrête jamais. L’écœurement continu de ce style poussif nous fait demander si premiers crus n'est pas un telefilm du dimanche . On pourrait y croire avec ces rebondissements en carton, ces dialogues grandioses qui feraient passer le script d'Hélene et les garçon pour du Victor Hugo.
En résumé, premiers crus est loin d'etre digne pour une diffusion sur grand écran. Une sobriété des plans, de la bande sonore et des dialogues aurait mieux convenue à ce contexte simple, franche et brute de la campagne.