Un bien joli visuel...

Alors, c'est l'histoire de l'Humanité en guerre contre des vampires troglodytes à peine inspirés de The Descent le clergé s'en mêle (pour changer...) et trouve des sortes d'élus, qui cognent plus vite et plus forte que la moyenne des humains, s'en servent pour terrasser les vampires et... Bon, c'était déjà pas clair au début du film mais... Il me semble qu'ils prennent le pouvoir et installent une dystopie de catholiques fanatiques futuriste post apocalyptique entouré d'autres villages "impies" steampunk et la guerre se relance d'elle même petit à petit parce que...

Bref, vous l'aurez compris, ce film à de bon gros relents de nanar à gros budget. Tout y est ! Dystopie pas crédible et mal développé : Check ! Société steampunk parce que ça coûte moins chère à construire : Check ! Méchant odieusement méchant parce qu'il semble né méchant : Check ! Une campagne de pub uniquement axée sur les trois scènes d'action du film (ridiculement courtes en plus) : Check ! Un troupeau de personnages mal écrits, mal développés, sans charisme et un foutu sidekick qui ne sert qu'à faire parler notre héros : Check ! Une vision caricaturale de la religion (parce que oui, les supers héros sont des "Prêtres" : ils joignent les mains avant de se battre) : Check ! Et surtout, le pompon, une lumière catastrophique qui rend la nuit illisible et la journée littéralement surexposée.

Habituellement, j'aime bien les séries B tant qu'elles ont un peu de cœur. Quand on sent que c'est un produit fait avec amour et sans prétention et que ce petit film sorti de nulle part fait frémir mon âme d'amateur de curiosités. Là, NON ! J'ai horreur de cette phrase mais là, elle s'impose : Ce film nous prend pour des moutons. Pas de surprise, aucune novation, aucun retournement de situation inattendu, que dalle. Un Underworld fauché et sans jolie brune en tenue de cuir moulant. Et ce qui me désole, c'est qu'en plus il n'y a rien de drôle, ni volontaire, ni involontaire.

Bref, un produit chiant et oubliable comme il en sort trop.