Pris de court par Mogadishow

A un moment donné va quand même falloir qu’on cause du financement du cinéma français.
Comment Emmanuelle Cuau a pu se retrouver avec un budget pour réaliser cette merde, sa première en 8 ans ?

Soyons honnêtes, c’est nul. On dirait la version cinématographique de ces livres écrits par des ménagères qui s’ennuient et se disent un jour « tiens, et pourquoi pas moi ? » (Twilight, 50 shades of grey et compagnie, c’est de vous que je parle).

Bah je vais vous le dire pourquoi pas Emmanuelle Cuau. Parce que son film est vide. Y’a rien. Ca ne raconte rien. Y’a de l’ellipse dans tous les sens, mais ça ne fait que créer de l’incohérence. C’est pas intéressant, c’est pas logique, ça joue sur plusieurs tableaux et ça rate le coche à chaque fois, que ce soit rayon drame, thriller ou film policier.

Des personnages qui trustent l’écran pendant 40 minutes disparaissent ensuite sans aucune raison, d’autres transparents jusque là prennent leur place et tout s’enchaîne de façon absurde. Le film ne réussit pas non plus à créer de l’empathie ou de la tension. C’est bien beau le refus du spectaculaire et le réalisme, mais c’est pas une raison pour que chaque action des personnages ressemble à un dimanche chez Leroy Merlin niveau enjeux.

Quant aux acteurs, on ne peut leur reprocher grand chose vu qu’ils n’ont rien d’intéressant à jouer. Cela dit, ils auraient quand même pu mieux choisir l’ado du film, renouant avec une longue tradition française de gosses qui ne savent pas jouer la comédie.