L'enfer c'est le mutisme des autres, et des muets il y en a dans ce film, même si parfois des prières, des chansons enfantines et des coups de feu résonnent solitaires dans les bois de Géorgie. La vérité et donc la morale se perdent parce que personne ne se parle, enfermé, prisonnier qu'il est de situations diaboliques dont on verra qu'elles sont bien provoquées comme telles.
Les dilemmes moraux des personnages du film sont très bien amenés et révélés par quelques mots seulement, éclairages fugaces des personnalité et du passé des personnages. Le procédé est cependant un peu trop systématique.
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